- Les chiffres du cancer du sein masculin
Le pic d’incidence du cancer du sein chez l’homme est en moyenne de 71 ans, ce qui est plus tardif que chez les femmes.
Le principal facteur de risque du cancer du sein masculin est le facteur génétique, dû le plus souvent à la mutation du gène BRCA 1 et 2. Mais il existe d’autres facteurs comme différents syndromes génétiques (Syndrome de Klinefelter, mutation pTEN, p53), l’hyperoestogénie causée par l’obésité ou des radiations ionisantes.
Le symptôme le plus fréquemment rencontré lors d’un cancer du sein chez l’homme est la palpation d’une « boule » le plus souvent derrière l’aréole. Parfois, il est possible qu’il y existe aussi des rétractions ou ulcérations du mamelon. Il s’agit dans la majorité des cas de carcinome canalaire qui ont des récepteurs aux hormones positifs.
Le diagnostic est établi grâce à une mammographie et/ou une échographie avec biopsie. Les retards de diagnostic sont plus fréquents car il reste peu connu.
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Le cancer du sein chez l'homme
Les traitements sont similaires à ceux des femmes. La chirurgie se fait quasi systématiquement par mastectomie. La réalisation de la technique du ganglion sentinelle est tout à fait possible. Il y a plus d’indications de chimiothérapie et radiothérapie du fait du stade souvent plus avancé au diagnostic. L’hormonothérapie se fait par tamoxifène et pendant 5 ans. Les effets secondaires qui peuvent être rencontrés pendant l’hormonothérapie sont : la fatigue, la prise de poids et les douleurs dans les os et les articulations.
Des troubles de la vie intime peuvent apparaitre. Le Centre Léon Bérard propose une consultation dédiée à la sexualité pendant et après un cancer. Le patient ne doit pas hésiter à en parler à son oncologue.
Concernant la reconstruction, des chirurgies sont possible en particulier le lipofilling (injections de graisse) avec reconstruction de l’aréole et du mamelon.
Le suivi d’après cancer du sein chez l’homme est similaire à celui chez la femme.
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La sexualité pendant un cancer