La fonction de la personne de confiance est définie dans cette loi comme celle qui sera consultée dans l'hypothèse où le patient qui l'a désignée serait "hors d'état d'exprimer sa volonté". Ainsi, certaines situations médicales particulières induisent une information et des discussions avec la personne de confiance. Cette personne devient alors pour les soignants un interlocuteur privilégié après le patient, car elle sera considérée comme capable de transmettre les préférences et les volontés de celui-ci.
La personne de confiance que vous allez ainsi désigner peut être toute personne de votre choix, avec ou sans lien de parenté avec vous, et en qui vous avez toute confiance pour faire connaître, le cas échéant, vos volontés et vos préférences aux soignants et tout particulièrement au médecin.
Votre personne de confiance peut être "un parent, un proche ou le médecin traitant" c'est-à-dire :
- la personne qui partage votre vie, quel que soit le lien qui vous unit (mariage, concubinage, pacte civil de solidarité, vie commune tout simplement)
- une personne de votre famille (père ou mère, frère ou soeur, enfant, oncle ou tante, cousin ou cousine, etc.)
- un ou une amie
- un de vos médecins traitants…
La seule condition requise est que cette personne de confiance soit un majeur capable, c'est-à-dire une personne de plus de 18 ans qui ne soit pas placée sous un régime de tutelle ou de curatelle.