• La première technique, par lambeau PAP, vise à utiliser la peau et la graisse présentes sur la face interne de la cuisse sous la fesse. C’est un lambeau perforant provenant des vaisseaux de l’artère profonde de la cuisse.

• La technique de reconstruction par lambeau de gracilis est une reconstruction utilisant un lambeau musculo-cutané de la face interne de la cuisse. Le muscle gracilis est un muscle accessoire, qui une fois prélevé, verra sa fonction remplacée par d’autres muscles, sans engendrer de séquelles fonctionnelles.

De manière générale, ces techniques sont utilisées lorsqu’il est impossible d’effectuer d’autres lambeaux autologues libres chez la patiente comme avec la technique de reconstruction par DIEP par exemple (réserve graisseuse minime).

Pour réaliser la technique de reconstruction par lambeau PAP, il est nécessaire que la patiente présente suffisamment de graisse et de laxité (distension) au niveau de la cuisse. Pour la technique par lambeau de gracilis, il faut que le volume ayant vocation à être reconstruit soit de petit volume en raison de la taille plutôt réduite de ce muscle.

Comme pour toutes les chirurgies esthétiques de reconstructions mammaires, cette chirurgie se fait en plusieurs étapes.

Une première chirurgie de reconstruction, pouvant être, selon les indications de traitement, en simultanée avec la mastectomie, puis une à deux chirurgies de retouche impliquant un lipomodelage et parfois une symétrisation.

La convalescence sera de 1 mois à 2 mois selon le cas de la patiente prise en charge.

Le PAP n’utilisant pas de muscle, elle ne nécessitera pas de rééducation particulière mais un temps de cicatrisation parfois plus long.

Pour le lambeau de gracilis, la reprise d’une activité normale prendra environ 2 mois.