La prise en charge initiale n’est pas proposée au Centre Léon Bérard et est assurée par votre urologue. Pour établir le diagnostic, le bilan comprend un examen clinique, une échographie de l’appareil urinaire, une cytologie urinaire et une cystoscopie.
Le diagnostic du cancer est établi par l’examen anatomopathologique des lésions suspectes prélevées au cours d’une opération chirurgicale appelée résection transurétrale de la vessie.
Définition : la cytoscopie
La cystoscopie consiste en une observation de la vessie et l'urètre par l’urologue afin de détecter les anomalies. Le médecin peut également occasion effectuer des prélèvements ou traiter les troubles, au besoin. Il utilise un type d'endoscope (cystoscope) muni d'une caméra à son extrémité.
Le diagnostic du cancer est établi par l’examen anatomopathologique des lésions suspectes prélevées au cours d’une opération chirurgicale appelée résection transurétrale de la vessie. Sous anesthésie locale ou générale par le chirurgien urologue : cela consiste à enlever sous contrôle vidéo le polype ou la tumeur de vessie pour en effectuer l’analyse ainsi que regarder l’ensemble de la vessie pour voir s’il n’y a pas d’autres anomalies. Ce geste n’est pas exactement une biopsie car le but est de retirer une grande partie de la vessie où elle paraît tumorale, c’est donc un examen plus lourd.
Un des points déterminants du diagnostic est l’analyse de la profondeur de la maladie. Il important de déterminer si elle est superficielle ou si elle atteint le muscle de la vessie. Selon si la tumeur est identifiée d’infiltrante ou de non infiltrante, la prise en charge ne sera pas la même.
70% des diagnostics sont effectués au stade non infiltrant. Même après cette conclusion une surveillance importante doit être faite afin d’éviter toutes récidives ou formes de la maladie plus agressives.
VIGILANCE
Il est important de noter l’existence des maladies oncologiques proche du cancer de la vessie : les cancers des voies urinaires autre que la vessie. Cela concerne le cancer des voies excrétrices supérieures (tuyau conduisant l’urine entre le rein ou la vessie) ou l’urètre qui conduit la vessie et la verge. Ces cancers sont plus rares et leur diagnostic est plus complexe : il arrive parfois qu’ils soient confondus avec un cancer du rein. Ils se soignent généralement comme cancer de la vessie avec un traitement de chimiothérapie et chirurgie qui leur est propre : néphro-uretectomie. Lorsque le rein et la voie urinaire sont touchés la maladie sera plus agressive.