Généralement, le diagnostic va être établi à la suite de certains signes cliniques spécifiques : augmentation du volume de l’abdomen (ascite), petites hémorragies chez la femme ménopausée, occlusions intestinales ou une altération de l’état général de santé.
Un examen gynécologique sera réalisé par le médecin traitant et une prise de sang vous sera également prescrite pour doser les CA 125 (le CA 125 ou Carbohydrate Antigen 125 est un groupe de molécules proches entre elles, dont le taux se trouve souvent augmenté en cas de cancer ovarien - ils sont donc marqueurs cancéreux dans le diagnostic ou le suivi des cancers de l’ovaire, notamment).
Il peut être aussi utile de doser l’ACE (Antigène carcino-embryonnaire) et le CA19.9 pour certains sous types de tumeurs épithéliales.
Chez la femme jeune le dosage d’autres marqueurs spécifiques des tumeurs germinales (alphafoetoproteines, HCG, ACE) peuvent être également utiles au diagnostic.
Un autre dosage biologique peut s’avérer utile pour un type rare de tumeurs non-épithéliales : inhibine B (tumeur de la granulosa). De plus, un scanner ou une échographie de l’abdomen peuvent être prescrits. Si ces examens se montrent positifs, un prélèvement de tissu est extrait soit par cœlioscopie soit par laparotomie afin que le médecin anatomopathologiste puisse faire le diagnostic histologique de la tumeur. Les médecins anatomopathologistes du Centre Léon Bérard sont experts dans ce domaine.
Les praticiens du Centre Léon Bérard pourront également réaliser l’ensemble des examens et prélèvements nécessaires. Un bilan d’extension permettra ensuite de voir la dissémination locale, régionale et métastatique de la maladie. Il sera réalisé à partir d’une IRM (Imagerie par résonnance magnétique), d’un scanner, ou moins souvent d’un TEP-scan.
« Comment la prévention m’a permis d’éviter un cancer ovarien et d’avoir un enfant »
Adeline, 33 ans, a seulement 17 ans lorsqu’on lui annonce à la suite d’un contrôle de routine chez sa gynécologue qu'elle a des kystes boderlines aux ovaires. S’en suivra de nombreuses opérations et une prise en charge rapprochée au Centre Léon Bérard qui lui ont permis de ne jamais développer de cancer ovarien et de pouvoir donner naissance à son enfant. Nous l’avons rencontré pour qu’elle puisse nous raconter son histoire.