Dans 66 Jours, le comédien de 26 ans livre sur scène un texte drôle et sincère sur son combat contre le cancer. Une ode puissante à la vie à voir.
Au son de Nekfeu, Booba ou Damso, on le découvre assis sur une chaise dans la pénombre, jogging, capuche vissée sur la tête, tel un boxeur qui se préparerait à monter sur le ring. Du combat et de la rage de vaincre surtout, il en est beaucoup question dans le premier seul-en-scène de Théo Askolovitch, 66 Jours. Le titre fait référence au temps que le jeune homme de presque 27 ans a passé à l’hôpital pour soigner un cancer des testicules alors qu’il avait 22 ans. Un sujet pas franchement hilarant, que ce comédien, formé au théâtre à l’Esca d’Asnières notamment, réussit à livrer sans pathos, mais avec une force, une sincérité et une drôlerie désarmantes, le tout servi par un texte brut comme un morceau de rap : « J’adore les écritures directes, quand on n’a besoin que de trois mots pour créer une image, comme chez PNL. Quand j’apprends ma maladie, je veux juste guérir. À cette époque, je commençais à passer plus d’auditions, à tourner un peu. Je n’avais pas envie que tout s’arrête, alors je me suis mis en mode guerrier », raconte-t-il avec pudeur.
Un hymne à la famille et à l’espoir…
Pièce de théâtre suivi d'un débat et d'un temps d'échanges
En présence de professionnels du Centre Léon Bérard notamment.