Ce salon a la particularité de faire la part belle à de belles initiatives de femmes touchées par le cancer qui ont créé un projet pendant ou suite à leur maladie. Cosmétiques, box beauté, livre, association, blog…
Un moment de rencontres inédit, fruit d’une collaboration forte entre l’association Dégom’crab (créée par l’une de nos patientes, Séverine Martin) et notre hôpital le Centre Léon Bérard.
Notre journée se déroulera autour de 5 pôles :
- Se faire plaisir - Hall 1 : Garance Paris, Fuck Cancer by Olivia, Mister K, Sein Serment - Groupe des Tricoteuses, Sein Rose
- Prendre soin de soi - Hall 3 : Alexia Cassar (à partir de 14h), Même, Ozalys, Les Thermes de La Roche Posay, soins des mains avec notre socio-esthéticienne.
- Coin des dédicaces - Hall 3 : Sarah Peb, Lili Sohn, Marine de Nicola, Séverine Martin, Stéphanie Jonte
- Se réinsérer - Hall 1 : Allo Alex
- S’entraider / échanger / se rencontrer - Hall 1 : Sandra Sanji, SoS Féminité, Jeune et Rose, Association des Nanas, RoseCar, Voix des patients, Chaîne Rose
En complément, tout au long de la journée des mini-conférences se dérouleront à l'espace speed-talking situé dans le hall 3 :
- 10h15 ouverture du Salon par Séverine Martin, présidente de l'association Dégom'crab
- 10h45 à 11h15 « Les compléments alimentaires » par Marina Colombani, diététicienne au CLB
- 11h30 à 12h00 « Colorimétrie / conseil de mise en image » par Aurélie Delabre, socio-esthéticienne au CLB
- 14h00 à 14h30 « Oncogénétique » par le Dr Valérie Bonadona, oncogénéticienne au CLB
- 14h45 à 15h15 « Entreprise et cancer » par Nathalie Vallet-Renart, co-fondatrice de l'association Entreprise et Cancer
- 15h30 à 16h00 « Préservation de la fertilité » par le Dr Christine Rousset-Jablonski, gynécologue au CLB
- 16h15 à 17h00 « S’engager pendant ou après le cancer : pourquoi ? » : avec les participantes au salon
Au travers de cette collaboration, le Centre Léon Bérard affirme ses engagements d’humanité et d’accompagnement en donnant la parole à ses patients.
Une forme de solidarité, de sororité se créé entre les patientes, et chacun et chacune pourra venir discuter et rencontrer ces K. Fighteuses pour recueillir conseils et témoignages.
(Plus d'informations sur l'évènement Salon des K Figtheuses du 26 avril sur Facebook)
Le Salon des K Fighteuses – 1ère édition
Organisé en collaboration avec une patiente et son association.
Des femmes concernées par le cancer seront présentes pour mettre en lumière leurs belles initiatives.
6 pôles : se faire plaisir, prendre soin de soi, coin des dédicaces, se réinsérer, s’entrainer/ échanger / se rencontrer, espace speed-talking.
Entrée libre et gratuite de 10h à 17h30.
Spectacle à 18h30 de Sarah Peb « K Surprise ». Réservation des billets : http://bit.ly/sarahpeb-kfighteuses
Rencontre
Séverine, à l’origine du projet du Salon des K Fighteuses
Séverine, comment avez-vous eu l’idée de ce projet de salon des K.Fighteuses ?
Quand on entend « vous avez un cancer », c’est un peu comme si le monde s’écroulait autour de vous… Ce mot véhicule du négatif, de la peur. Je suis restée plusieurs jours sans savoir comment réagir à cette nouvelle.
En fouinant sur le net, j’ai découvert les BD de Lili Sohn et ce fût une véritable bouffée d’oxygène… la noirceur du mot cancer a repris peu à peu pour moi des couleurs, quand j’ai découvert le parcours de cette jeune femme. Cela m’a permis d’aborder mon propre parcours de soins beaucoup plus sereinement et de manière moins dramatique. Puis, j’ai découvert via les réseaux sociaux d’autres initiatives portées par des femmes touchées par la maladie, j’ai échangé avec de nombreuses « K.fighteuses », créé des amitiés… L’idée de ce salon a commencé à germer car j’avais besoin de les rencontrer « en vrai ».
Il fallait que je fasse quelque chose pour que d’autres puissent avoir la possibilité de voir le cancer non pas comme un ciel tout noir mais comme un arc-en-ciel avec une multitude de couleurs et de possibilités…
En quoi ce salon des K. Fighteuses est différent de ce qui existe déjà ?
Il y a de plus en plus d’initiatives individuelles, mais il n’y a jamais eu de salon qui les regroupe le même jour et dans un même lieu. Le fait de réunir plusieurs personnes et différents projets permet de mettre davantage en lumière le mouvement de solidarité qui se créé entre les patientes : « #soeurdecombat », « #franginedegalère »,…
Les réseaux sociaux permettent de s’informer, de découvrir, d’échanger, de se soutenir, c’est une véritable communauté qui se développe.
Ce salon c’est la possibilité de passer du virtuel au réel, de fédérer un mouvement positif autour de belles initiatives et de donner de l’espoir.
Pourquoi ce projet est important pour vous ?
Au début de mes soins, notamment lors de la perte de mes cheveux, j’ai souffert du regard des autres. Il y a encore beaucoup trop de tabous autour du cancer. Pourtant, nous n’avons pas à avoir honte d’être malade, nous devrions pouvoir en parler simplement et librement. Traverser l’épreuve de la maladie est une force supplémentaire, et aujourd’hui j’en suis fière.
À travers ce salon, j’espère contribuer à faire évoluer le regard sur la maladie en montrant une autre image du cancer. Pas l’image noire que tout le monde connaît et qui à mon sens n’aide pas vraiment les personnes en soins mais une image d’espoir, de force, de courage, de résilience…
Oui, ce salon, c’est aussi celui de la résilience…, une façon pour moi de remercier celles qui m’ont « portées » durant la maladie et d’en aider d’autres à mon tour. Comme on dit « la boucle est bouclée ».