Cet article récemment publié est axé sur l’importance des données de vie réelle en cancérologie. Ces dernières reflètent la pratique médicale actuelle et sont cruciales pour générer des nouvelles approches de recherche dans la lutte contre le cancer. L'utilisation de technologies avancées est essentielle pour collecter, qualifier et réutiliser ces données dans des projets de recherche.
Dr Pierre Heudel, oncologue médical et co-fondateur de ConSoRe
"ConSoRe est un réseau de recherche unique et puissant qui utilise un outil de data mining fédéré pour analyser les données de millions de patients atteints de cancer dans onze CLCC français"
ConSoRe utilise le traitement du langage naturel pour structurer les données de prise en charge diagnostique et thérapeutique de près de 1,3 million de patients atteints de cancer. Ces données proviennent de leurs dossiers médicaux électroniques, représentant environ 65 millions de documents médicaux. Cet outil innovant permet de créer des cohortes de patients basées sur des caractéristiques spécifiques des patients ou des tumeurs, et des modalités de traitement. Cette capacité est particulièrement utile pour l'étude des cancers rares.
ConSoRe est un instrument de data mining important qui propulse les CLCC français dans l'ère des big data. Avec son architecture technique fédérée et son modèle de données partagé, ConSoRe facilite la conformité réglementaire et accélère les projets de recherche sur le cancer.
Les 11 Centres de lutte contre le cancer de ConSoRe :
Institut Curie, Institut Paoli-Calmettes, Gustave Roussy, Institut de Cancérologie de l’Ouest, Institut du cancer de Montpellier, Institut de cancérologie de Lorraine, Centre Oscar Lambret, Centre Jean Perrin, Institut Bergonié, Centre Georges Francois Leclerc et Centre Léon Bérard
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Programme ConSoRe
Programme ConSoRe : un moteur de recherche pour le big data en cancérologie
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Les données en vie réelle en cancérologie : qu’est-ce que c’est ?
Les données en vie réelle en cancérologie sont des informations provenant de la pratique courante, c’est-à-dire des soins réalisés en routine, non rattachés aux essais cliniques. Ces données sont alors anonymisées et extraites des dossiers médicaux des patients, de bases de données administratives, de cohortes...