Difficile pour les enfants hospitalisés en secteur protégé de ne pas pouvoir sortir ou voir leur famille. En effet, à cause parfois de la maladie cancéreuse ou de ses traitements, les enfants doivent rester plusieurs semaines ou plusieurs mois dans leur chambre, et ne peuvent pas voir leurs jeunes frères et sœurs par exemple.
Le projet VIK-e de l’IHOPe, Groupement de coopération sanitaire des Hospices Civils de Lyon et du Centre Léon Bérard, permet à des enfants hospitalisés sur une longue période de pouvoir rester virtuellement avec leur famille, en téléguidant à distance et depuis une application sur leur ordinateur, un robot de téléprésence.
Une façon de conserver le lien familial, fraternel mais aussi amical et ainsi éviter l'isolement.
La conférence de presse, qui réunissait tous les intervenants du projet, avec notamment le Pr Jean-Yves Blay, directeur du Centre Léon Bérard, le Dr Perrine Marec-Bérard, Rose Fromont, présidente de l’APPEL ainsi que le directeur général d’Awabot qui commercialise les robots et du Dr Giovanni Caforio du laboratoire Bristol-Myers Squibb qui a soutenu le projet, a permis d’expliquer la genèse du projet ainsi que son intérêt pour les patients.
Le but de ce projet ?
Proposer l’un des 3 robots à tour de rôle en fonction des hospitalisations longues de chaque enfant et analyser, sur 2 ans, l’impact du robot sur les enfants, leur famille ainsi que le personnel soignant.
- Hôpital
Comment va être évalué l’impact du projet VIK-e sur les jeunes et leurs parents ?
Tanguy Leprince, psychologue du Dispositif Adolescents et Jeunes adultes en Cancérologie (DAJAC), nous explique la façon dont sera évalué l'impact des robots de téléprésence du projet VIK-e sur les jeunes, leurs parents et leurs proches.
Découvrez plus d'informations sur Youtube avec des vidéos reportages tournées à l'IHOPe et directement sur le site de l'IHOPe.